mardi 25 septembre 2012

le pliage des lunes parlantes

 après mots croisés de cette nuit about Islam




Se croisent des hâbleurs à la parole usée,  portés par ces rides de l'eau qui dérivent les forces..
Ils se demandent comment exister, comme franchir les artifices et ne pas se perdre.

Perdus alors, blanchis depuis ces zones  plates d'une logique pétrifiée.
Sombres insectes pris dans l'ambre des craintes en couches allongées.  Long comme un jour sans autre.

On pense à ces intolérances qui minent la pensée, les échardes plantées dans les regards naïfs percutent..
Armes blanches, parades, massacres de la finesse de l'entre -dit, de l'hors-propos,   celui qui écarte les frontières anciennes...

Je ne citerai aucune maladie, ni ignorance, ni extrémisme.
On ne parlera que de cette violente manie de prédire et de vouloir gagner,
alors que toute la justesse est simplement harmonique et insoumise, impermanente.
Vivante.

Absente des gradins des amphis du discours. Paroles sans élan.

Victoires des italiques d'un troisième sens sans transversalité... sans cet infini qui nous dévoile  et nous mène à la porte de l autre.
Cochère, étrange, usée ou silencieuse.

On ne sonne pas. On écoute et enlève ... soustrait un peu de bruits de fond.
Et se produit ce qu'il se dit.....






photo cs















25 sept 2012

vendredi 21 septembre 2012

dans l'aire des dérives

huile et collages carte marine et équations manuscrites sur bois - vers 2008 carol s.



















à
et


"Le hasard joue dans la dérive un rôle d’autant plus important que l’observation psychogéographique est encore peu assurée. Mais l’action du hasard est naturellement conservatrice et tend, dans un nouveau cadre, à tout ramener à l’alternance d’un nombre limité de variantes et à l’habitude. Le progrès n’étant jamais que la rupture d’un des champs où s’exerce le hasard, par la création de nouvelles conditions plus favorables à nos desseins, on peut dire que les hasards de la dérive sont foncièrement différents de ceux de la promenade, mais que les premières attirances psychogéographiques découvertes risquent de fixer le sujet ou le groupe dérivant autour de nouveaux axes habituels, où tout les ramène constamment." http://www.larevuedesressources.org/theorie-de-la-derive,038.htmlwww.larevuedesressources.org/theorie-de-la-derive,038.html




Ce n'est  pas la peine de chercher ces cercles dans l'eau, ces miroitements angulaires qui éclipsent la droite ligne logique.

On change de parcours, montée vers d'autres lunes, sphères, aires, registres de pensée.
Perception sans lien avec le reste, mais inscrite dans un scintillement que rien ne déduit.



On passe, un animal  roux flamboyant dans les broussailles, un hélicoptère vivant qui dépose du pollen dans les rives des fleurs.


Ne pas s'accrocher à ces étincelles libérées ...



21 septembre 2011
 

samedi 15 septembre 2012

fontaines - les livres qu'on a/ qui nous ont traversés

on se perd dans l'entrelacs des souvenirs tissés, versés dans les rencontre, vidés avec les verres de la nuit parlée entre diseurs de bonne aventure.

on les a libérés un jour de cette forme, déployé leurs lettres attachées, imaginé des visages aux bord des "y" exotiques.

Puis posés dans une étagère, regardés comme des amis qui ont déjà beaucoup raconté, mais qui restent dans cet insondable que le temps interpelle.

Ils n'entendent pas le bruit des télés trébuchantes, pas le grésillements des machines.
Juste silencieux entre deux autres, ils conversent dans un temps sans virgule, ou juste celles des moment qui ont pris le large, sans amarres, avec juste un courant qui les relie...

15 septembre 2012
photo cs